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Steve Jobs – la biographie complète de Walter Isaacson
Je n’ai jamais été un Apple addict. J’utilise un peu tous les environnements : Microsoft, Android et Apple. Chacun présentant à mes yeux ses avantages mais je ne souhaite pas m’étendre sur ce sujet. Ce qui m’intéresse aujourd’hui, c’est de vous parler de Steve Jobs à travers une biographie écrite par Walter Isaacson.
Comme toujours connaître la vie des hommes qui ont fait de grandes choses est inspirant pour, à notre tour, accomplir les projets qui nous tiennent à cœur.
Pourquoi s’intéresser à la vie de Steve Jobs ?
Comme je vous l’ai dit, je n’ai rien d’un “fanboy” d’Apple. Un autre livre m’a poussé vers la lecture de la biographie du génie à la pomme. Ce livre, “Creativity, Inc.” d’Ed Catmull, traite du management de la créativité à travers l’histoire de Pixar.
Steve Jobs a acquis le célèbre studio d’animation et a participé à son développement jusqu’à sa vente à Disney. A travers le récit d’Ed Catmull (patron de Pixar), le co-fondateur d’Apple m’a intrigué et j’ai donc voulu aller plus loin.
Ainsi, je me suis lancé tête baissée dans la lecture de ce gros machin qu’est la biographie de Steve Jobs. Gros machin car plus de 600 pages ! Rassurez-vous, il se lit vite grâce au style fluide de l’auteur. Celui-ci, Walter Isaacson, n’en n’est pas à son coup d’essai en ayant déjà traité des vies d’Einstein et Kissinger.
Cette biographie a été écrite du vivant de Steve Jobs. Elle a été “commandée” par lui pour ne pas que n’importe qui n’invente n’importe quoi sur sa vie. Mais il a laissé carte-blanche à l’auteur et incité ses connaissances à lui parler franchement, sans autocensure. Et cela fonctionne car à travers les différents témoignages, Isaacson nous présente aussi le côté sombre du bonhomme.
Who The F**k is Steve Jobs ?
On découvre un personnage passionné par la création de produits mêlant Technologie, Design et Art. Que ce soit à travers Apple ou Pixar, Steve Jobs voulait à chaque fois créer une expérience unique qui doit susciter des émotions chez le consommateur. On pourrait le qualifier de geek esthète. Il a pris le contrecoup de ce qui se fait généralement dans la Tech Industry. En effet, rares sont les CEO qui imposent des contraintes importantes aux ingénieurs uniquement pour assurer un design parfait au produit.
On ne peut pas dire qu’il ait eu tort au vu des résultats d’Apple surtout depuis qu’il en a repris les reines en 1997.
Différent, Steve Jobs ? c’est une certitude. Tout au long de sa vie, il a adopté un régime alimentaire particulier, ne se nourrissant quasiment que de fruits (même au début de sa maladie). Jeune, il était persuadé que son régime frugivore le dispensait d’adopter des règles élémentaires d’hygiène comme la douche quotidienne et l’application de déodorant… un calvaire olfactif pour ses collaborateurs.
Bouddhiste, amoureux de Bob Dylan, amateur de LSD (dans sa jeunesse)… on est loin des clichés des studieux PDG en costard cravate.
Steve Jobs, un Leader ?
Perfectionniste et exigent, Steve Jobs exprimait son leadership de manière… comment dire… agressive avec un manque cruel d’empathie envers ses collaborateurs. Par exemple, un membre de l’équipe qui a développé le premier Macintosh témoigne : ” On a appris à interpréter ‘C’est de la merde’ par cette question ‘Dis-moi quel serait le meilleur moyen de le faire.'”
Avec le temps, des échecs et sa maladie l’ont fait évoluer. Son exigence et son manque de tact étaient toujours présents mais il a appris à tirer le maximum de ses équipes en communicant sa passion et son envie de réaliser l’impossible.
Il a compris qu’il ne pouvait, seul, faire d’Apple, l’entreprise de ses rêves. D’ailleurs, lorsque Larry Page (fondateur de Google) l’a sollicité pour des conseils, la discussion a surtout tourné autour de l’importance d’un bon recrutement.
Une anecdote montre qu’il estimait vraiment ses collaborateurs et son envie de transmettre son expérience. Lorsque l’iPhone 4 a présenté des problèmes de réception à cause de son antenne, il a demandé à son fils d’assister aux réunions : “En deux jours, tu vas apprendre beaucoup plus que tu ne le feras en deux ans à l’école. Tu seras entouré des meilleurs aux mondes pour prendre des décisions difficiles”.